Nous vivons une époque où le bruit et la fureur remplissent tout l’espace. Où la crédibilité se mesure en nombre de followers et de likes qui entrainent toujours plus de buzz et donc toujours plus de conflit. Le constat n’est pas nouveau. D’autres l’on fait et le font avec pertinence, à l’instar de l’écrivain et essayiste, Da Empolio dans les « Ingénieurs du Chaos ». Face à cette situation, nous devons avoir l’honnêteté de dire qu’il est difficile pour les militants de gauche de se faire entendre. Notre premier mouvement est celui de la révolte camusienne qui consiste à ne pas accepter la situation politique telle qu’elle se présente tant qu’elle s’avère injuste. Ce refus est autant instinctif que conscient.

Nous sommes des citoyennes et citoyens qui plaçons la Justice comme première cause à défendre. En tant que tels, nous ne pouvons pas accepter de voir la situation de notre pays se dégrader, notre société se déliter et la misère se développer. Comme si rien n’était possible d’autre que de regarder la neige fondre au soleil.
Un certain nombre d’entre nous a eu, ou a, une carte dans un parti politique : le parti socialiste. Cette organisation qui fut longtemps l’espace de réflexion et de luttes pour la transformation sociale. Par conséquent, nous ne partons pas de nulle part. Nous sommes des citoyennes et des citoyens engagés pour l’avenir.

Cet engagement, nous souhaitons le renouveler et le régénérer. Il ne s’agit pas d’une énième action contre tel courant d’un parti de moins en moins présent dans le débat public. Cela reviendrait à chuchoter dans une cabine téléphonique. Il s’agit d’avoir l’humilité de comprendre que même le téléphone portable est aujourd’hui quasiment obsolète. Notre action, nous l’inscrivons dans celle de toutes les travailleuses et tous les travailleurs qui nous ont précédé dans ce que l’on nomme, le mouvement social. Pour faire entendre notre voix, celle des militants socialistes, internationalistes et républicains.

Notre méthode, c’est justement de militer, c’est-à-dire de remettre inlassablement la situation sociale sur l’atelier de nos réflexions pour proposer des idées innovantes et concrètes afin d’améliorer les conditions de vie de chacun et la société en générale. D’en débattre, puis de confronter nos opinions dans l’espace public à travers l’acte démocratique le plus noble : l’élection dans le respect de nos institutions.

Nous assumons clairement ne pas vouloir tomber dans les aléas de la personnalisation d’un leader avec l’espoir qu’il entrainerait toute la gauche derrière son panache plus ou moins rose. Ce n’est contre personne, c’est un simple constat : à date, les espoirs ont été régulièrement douchés depuis 2017. La situation est bien trop sérieuse pour attendre encore.

Ensuite, nous n’inscrivons pas notre action dans le cadre restrictif partisan car nous voulons ouvrir nos travaux afin de trouver de la créativité. Toutes les bonnes volontés, dès lors qu’elles partagent notre socle commun contenu dans le premier article de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen, sont les bienvenues.

Enfin, pour faire entendre notre voix, nous proposons de réfléchir de manière transparente autour de 4 questionnements qui structurent l’ensemble de la société que nous souhaitons construire :

1) Quel fonctionnement démocratique pour représenter tous les citoyens ?
2) Quelle organisation du travail pour une croissance sûre ?
3) Quelles sont les actions de l’Etat au service des citoyennes et citoyens à tous les âges de la vie ?
4) Quelle est la place de la France et de ses citoyens en Europe et dans le monde pour construire la Paix ?

Dans cette époque qui se présente devant nous et que le Président François Mitterrand qualifiait déjà en 1990 de « si prometteuse, si périlleuse ».

« La Voix Socialiste » vous invite à rejoindre ses rangs, au sein des 4 groupes de travail, pour régénérer et refonder nos idéaux en portant l’espoir dans un monde où le bruit de la guerre se fait plus pressant.
Notre objectif est de participer avec tous les collectifs existants ou en cours de création à l’élaboration d’une doctrine visionnaire déclinée dans un grand récit commun. Le socialisme s’est toujours enrichi de la multiplicité de ses membres. Le socialisme a toujours été porté par toutes les travailleuses et tous les travailleurs dans le respect des différences.
Le chantier est immense et nous vous invitons à nous rejoindre pour militer ensemble, sans distinction de classe, d’âge ou de statut.

Faire entendre notre voix.